La baisse des températures favorise le développement d’affections hivernales. Le chat malade en hiver peut souffrir de toux, d’écoulements nasaux et oculaires, de raideurs articulaires… et un rendez-vous chez le vétérinaire est nécessaire pour mettre en place un traitement. On vous dit tout sur les maladies de l’hiver chez le chat pour prendre soin de lui à cette période fraîche de l’année.
1 – Le coryza
Cette affection très contagieuse touche les voies respiratoires du chat et provoque de la fièvre, des écoulements nasaux et oculaires, de la conjonctivite, des éternuements, de la toux, une perte d’appétit et de la fatigue. Le coryza fait des parties des maladies de l’hiver chez le chat. Les petits félins vivant en communauté, les chats d’extérieur, les chatons et les vieux chats sont les plus à risque. Une consultation vétérinaire s’impose pour la mise en place d’un traitement (antibiotiques, inhalations, gouttes oculaires). En prévention, il convient de vacciner son chat contre le coryza.
2 – L’arthrose
Les raideurs articulaires chez les chats arthrosiques ont lieu tout au long de l’année. Toutefois, c’est en hiver (froid et humidité) que cette affection chronique peut s’accentuer. Il est important de lui créer un endroit chaud et facile d’accès. Un panier orthopédique permet de soutenir son corps lors du repos. Le vétérinaire peut prescrire des anti-inflammatoires pour soulager les douleurs lors des déplacements mais également des compléments alimentaires (glucosamine, chondroïtine, oméga 3). Certaines médecines douces peuvent également aider le chat souffrant d’arthrose comme l’ostéopathie féline. Enfin, un peu d’activité physique par jour permet qu’il garde un poids santé (selon les recommandations du praticien).
3 – L’hypothermie
Quand un chat reste dans le froid, sa température peut chuter en dessous de 38 degrés. L’hypothermie entraîne des tremblements, une baisse de la fréquence cardiaque, des difficultés respiratoires, une rigidité des muscles et de la fatigue. Les engelures sont également possibles aux extrémités. Si le chat est en hypothermie, il convient de le réchauffer avec une couverture et de l’emmener immédiatement chez un vétérinaire. Il est important de ne pas le sortir aux heures les plus froides de la journée et de lui proposer un abri dans le jardin avec à l’intérieur des couvertures dans lequel il peut se réfugier.
4 – Les engelures
Exposé à des températures froides pendant de nombreuses heures, le chat peut avoir des engelures aux oreilles, aux pattes et à la queue. Cette peau devient rouge ou pâle, peut se craqueler, gonfle et est très douloureuse. Une nécrose peut apparaître dans les cas les plus graves. Là aussi, une consultation vétérinaire est nécessaire pour traiter l’engelure du chat en hiver. En prévention, il est essentiel de sortir le petit félin aux heures les plus chaudes de la journée. Si c’est un chat d’extérieur, il doit pouvoir bénéficier d’un abri chaud à l’abri du vent et de la pluie.
5 – Les infections urinaires
En hiver, le chat boit encore moins d’eau. Il faut savoir que c’est déjà un petit buveur et il tient ce comportement de ses ancêtres félins. Ce qui peut conduire à l’apparition d’infections urinaires. Les émissions d’urine sont réduites et l’urine qui reste dans la vessie peut générer des bactéries. Seule une consultation vétérinaire permet de soigner une cystite du chat : difficultés pour uriner, miaulements plaintifs… En temps normal, le maître doit encourager son animal à boire en multipliant les points d’eau propre et fraîche dans le logement et en lui donnant de la nourriture humide riche en eau. La litière doit toujours être propre, le territoire sans modification et sans stress. L’exercice physique est également très utile pour son organisme.
6 – La bronchite
La bronchite est l’une des maladies de l’hiver chez le chat. Les voies respiratoires sont les plus atteintes avec de la toux, des difficultés pour respirer avec du bruit, des écoulements nasaux et oculaires, une perte d’appétit et un affaiblissement. Pendant la période hivernale, le froid et l’humidité peuvent être des facteurs responsables. Certaines infections virales ou bactériennes sont également des causes possibles. Un rendez-vous vétérinaire est indispensable pour traiter l’animal. La vaccination du chat contre les maladies respiratoires est vivement recommandée.
7 – Les intoxications
Les plantes hivernales sont très toxiques et peuvent causer de nombreux dégâts au chat en cas d’ingestion (vomissements, diarrhées, convulsions, troubles respiratoires…). C’est le cas par exemple du poinsettia, du houx, du gui ou encore de l’amaryllis. Si l’animal a accès au garage, l’antigel (éthylène glycol) est responsable de nombreux empoisonnements. Son goût sucré attire tous les chats et peut engendrer des lésions rénales. Le sel de déneigement est néfaste pour les coussinets (irritations cutanées) et en cas d’ingestion (vomissements, tremblements, diarrhées) si l’environnement du chat va au-delà des limites du jardin. Toutes ces possibles intoxications nécessitent une consultation vétérinaire en urgence.
8 – La chlamydiose
Sous la forme d’une conjonctivite, la chlamydiose est une infection bactérienne qui touche les yeux et les voies respiratoires. Cette affection est d’autant plus présente lors de la période hivernale. Le chat malade manifeste des écoulements oculaires purulents, des éternuements et de la fatigue. Transmis par contact direct entre les chats et/ou les affaires contaminées, il est recommandé de faire vacciner son chat contre la chlamydiose. Une visite chez le vétérinaire est nécessaire afin que l’animal puisse bénéficier de médicaments et d’une lotion oculaire pour le nettoyage des yeux.
