Le printemps est très certainement la saison préférée du chat. L’arrivée du beau temps lui permet de profiter de la douce chaleur du soleil et d’une belle luminosité. Toutefois, certaines précautions sont de rigueur afin de veiller sur son bien-être. Découvrez tous nos conseils santé pour prendre soin de votre chat au printemps !
Le chat perd ses poils avec la mue du printemps
Dès l’arrivée des douces températures, le pelage du chat s’allège naturellement avec la perte des poils morts. Cette mue abondante permet au pelage d’être plus léger pour faire face aux jours plus chauds en été. Le chat se gratte et les poils volent dans les airs. Quand le félin fait sa toilette, il avale des poils morts. Cette ingestion néfaste peut bloquer son transit digestif. Il n’est pas rare de voir le chat vomir des boules de poils, être constipé et dans le pire des cas, avoir une occlusion intestinale. C’est pourquoi, il est important de prendre des précautions :
- Brosser le pelage du chat une fois par jour afin de retirer les poils morts.
- Proposer de l’herbe à chat afin que l’animal puisse se purger. Riche en fibres, elle permet de lutter contre la constipation et évite la formation de boules de poils dans son estomac.
- Donner un complément alimentaire qui contient du Malt. Cette pâte appétente facilite l’élimination des boules de poils par les selles.
Le risque de chute au printemps avec le chat parachutiste
Le chat apprécie les différents postes d’observation dans son environnement. Le soleil, les oiseaux et l’air printanier attireront naturellement le chat au moment du printemps… et c’est tout à fait normal ! S’il passe un peu de temps sur le rebord d’une fenêtre ou sur un balcon, il convient de se méfier du risque d’une chute. En effet, le phénomène du syndrome du chat parachutiste n’est pas à sous-estimer puisqu’il représente un important taux d’admission en urgence chez le vétérinaire.
Une chute (bien souvent par maladresse) peut induire des fractures et d’autres lésions importantes pouvant entraîner la mort de l’animal. De ce fait, il est primordial de sécuriser l’espace extérieur avec du filet. Ainsi, le chat pourra se prélasser sans risquer sa vie.
Le printemps sonne le retour des parasites externes
Les parasites sont la hantise de tous les propriétaires d’animaux de compagnie. Les puces sont des insectes qui se nourrissent du sang de leur hôte. Sachez que 95 % des puces sont présentes dans l’environnement du chat, et seulement 5 % de ces parasites se retrouvent dans son pelage. Leur salive peut induire de nombreux grattages avec l’apparition de plaques rouges si le félin est allergique (dermatite allergique aux piqûres de puces).
Ces parasites externes peuvent également transmettre le Dypillidium Caninum. Ce risque a lieu quand le chat ingère une puce contaminée par un ver plat.
Les tiques sont des acariens qui se fixent sur leur hôte dans une zone de peau fine et se nourrissent de son sang. Elles se retrouvent généralement dans les hautes herbes, les broussailles, les haies… La morsure d’une tique peut provoquer un granulome. Ce parasite externe peut également transmettre des maladies comme la piroplasmose féline, l’erhlichiose féline et la maladie de Lyme.
C’est pour toutes ces raisons qu’il est important de donner un antiparasitaire à son chat qui lutte contre les puces, les tiques et les moustiques (phlébotomes). Il ne faut pas hésiter à demander des conseils à un vétérinaire ou à un auxiliaire vétérinaire concernant le type d’antiparasitaire le plus approprié (pipette, collier, comprimé) et la posologie à respecter.
Les plantes toxiques qui menacent le chat d’extérieur
Au printemps, le jardin, le balcon, la terrasse sont sublimés par les nombreuses variétés de plantes et de fleurs. Même si la végétalisation est tendance, il convient de se méfier de certaines espèces végétales à cause du risque toxique. C’est le cas notamment du Muguet, de la Jonquille, de l’Iris, de l’Hortensia, de la Tulipe, de la Fougère, de l’Azalée, du Laurier, de l’Orchidée, du Philodendron, du Cyclamen… (liste non exhaustive).
En cas d’ingestion, le chat peut manifester des troubles digestifs, neurologiques et cardiaques. Il est nécessaire de consulter un vétérinaire très rapidement.
Vous avez la main verte ? Pour un jardin sécurisé, le mieux est de privilégier des plantes non toxiques au printemps comme l’herbe à chat, la cataire et encore la Germandrée des chats.
Les allergies du printemps chez le chat
Tout comme les humains, le chat d’extérieur peut souffrir des allergies saisonnières. Les pollens et les graminées peuvent induire des éternuements, des grattages, une conjonctivite et un écoulement nasal. Afin de traiter la dermatite atopique, le vétérinaire peut prescrire des antihistaminiques et des corticoïdes. Une désensibilisation peut aussi être proposée par le praticien. Une supplémentation en acides gras essentiels dans la gamelle du chat (riche en oméga 3 et 6) est très efficace pour diminuer l’inflammation de la peau et accélérer la restauration cutanée.
La prise en charge d’une chute par l’assurance chat
Les chutes sont récurrentes du printemps jusqu’au début de l’automne. Que ce soit par la fenêtre ou par le balcon, ce malheureux accident arrive rapidement et engendre des lésions lourdes chez le chat. Pour le protéger de manière optimale, vous pouvez souscrire une assurance chat.
Exemple de remboursement avec la formule Chat + (prise en charge à 60 %)
Muse, un Siamois âgé de 2 ans a fait une chute du balcon. Son propriétaire a payé 266,80 euros chez le vétérinaire. Assur O’Poil lui a remboursé 160,08 euros avec un reste adhérent de 106,72 euros.
Ces informations sont données à titre d’exemple. Le montant des frais peut varier selon les vétérinaires, la prise en charge de la maladie ou l’accident de l’animal.